Dates de rendus, de soutenance et de délibération du M2 SP-SPI 2019-2020

  • Dépôts mémoire pour les candidats à l’allocation doctorale : avant le 28 août
  • Délibérations sur les candidatures à l’allocation : Semaine du 31 août
  • Rendu des rapports de stage/mémoires de recherche 1ere session: 1er septembre
  • Soutenances: du 7 au 18 septembre
  • Délibérations première session : Semaine du 21 septembre
  • Rendu des mémoires de recherche 2eme session: 12 novembre
  • Rendu des rapports de stage 2eme session: 23 novembre
  • Soutenances : du 30 novembre au 11 décembre
  • Délibérations 2eme session : semaine du 14 décembre

 

 

télécharger le livret pédagogique de la formation 2018/19  ici

Présentation

Le master 2 de science politique « sociologie politique et sociologie politique de l’international » est une formation à la recherche par la confrontation avec les résultats des recherches réalisées en science politique et par la réalisation de recherches dans ce domaine. Il propose aux étudiants de réfléchir aux différents points de vues politiques (intellectuels, pratiques, philosophiques, historiques, sociologiques ou économiques notamment) et aux différents aspects de la politique, (internes et internationaux en particulier). Il les convie notamment à ouvrir la boîte noire de l’État (ce qui justifie l’accent mis sur la construction historique de l’État) et à déplacer le regard des réalisations politiques immédiates vers les agents de ces réalisations (ce qui justifie l’inventaire prosopographique et l’analyse sociologique des élites qui pilotent les régimes politiques).

Deux spécialités sont proposées aux étudiants : sociologie historique de la politique (SHP) et sociologie politique de l’international (SPI). La première invite à prendre au sérieux l’idée de construction sociale de l’État et de construction sociale de la politique par l’État. La seconde prolonge cette perspective théorique par des analyses empiriquement fondées des institutions, des acteurs et des processus qui composent l’ordre international.



Présentation des enseignements SP.I 2019/20

(par ordre alphabétique / enseignants)  


Enseignements Fondamentaux 


Sociologie politique/ L’analyse des mouvements sociaux et des actions collectives Annie Collovald

Les mouvements sociaux occupent une place importante quoique paradoxale dans la vie politique des sociétés contemporaines. Conflits sociaux, contestations, protestations collectives, même si ces phénomènes sont critiqués et stigmatisés, même s’ils perturbent l’ordre politique établi par le recours parfois à des modes d’actions violents (séquestration, dégradations, affrontements avec les forces de l’ordre) appartiennent au répertoire de la démocratie. On voudrait dans ce cours à la fois en dresser un panorama historique et exposer les schèmes d’analyse mis en œuvre en sociologie de l’action collective pour rendre intelligibles leur émergence, leur dynamique et leur durabilité. Située au croisement de la science politique et de l’histoire, cette sociologie s’appuie sur un ensemble de concepts et d’outils méthodologiques que le cours présentera en en montrant les apports et parfois les limites scientifiques.

Epreuve écrite :  janvier 2020


Méthodologies du comparatisme 1

   Levent Yilmaz, Pascale Laborier ,

La comparaison des modèles nationaux est devenue une norme dans différentes disciplines, en droit ou en science politique. Les enjeux de la comparaison sur le politique demandent à être situés dans leurs contextes d’énonciation. Ainsi l’objectif de ce cours sera de présenter les modèles de comparaison dont nous disposons tout en mettant en perspective leurs portées, mais aussi de les confronter aux recherches actuelles que leurs auteur.e.s seront invité.e.s à présenter. Comparer c’est porter un regard particulier, décentrer  son point de vue, mais aussi établir une grille de la recherche en sciences sociales. L’analyse comparée des institutions est aussi appréhendée au prisme de la « politique par le bas », des études de cas, de l’histoire croisée, connectée ou globale. 

Epreuve écrite :   janvier 2020

Méthodologies du comparatisme 2 – Séminaire Général

Annie Collovald, Pascale Laborier

L’enseignement prendra la forme d’un séminaire général dans lequel les étudiants seront confrontés aux recherches actuelles que leurs auteur.e.s seront invité.e.s à présenter et aux pratiques professionnelles de leur transfert.


Séminaires de Spécialisation (en option)


L’espace des organisations internationales: le HCR et  la fabrique des réfugiés  Karen Akoka

Les organisations internationales sont devenues en l’espace d’un siècle des acteurs incontournables. Ce séminaire se propose d’explorer ces structures de la coopération internationale où se produisent des interactions, se nouent des liens d’interdépendance et où s’élaborent différents types de régulation à partir de l’étude de cas de l’organisation et l’action du Haut Commissariat pour les Réfugiés des Nations Unies (UNHCR). En plus de faire le point sur les connaissances relatives au HCR (les pratiques et les acteurs qui les façonnent, les contradictions et les tensions par lesquelles il est pris) ce séminaire propose une réflexion sur l’intérêt et la valeur ajoutée des différentes disciplines (histoire, sociologie, science politique, anthropologie) dans l’exploration de cette organisation en particulier et des organisations internationales en général. Ce séminaire propose une exploration de l’activité du HCR dans ces différents types de contextes permettant de dépasser l’image d’une organisation souvent perçue comme monolithique et dotée d’une certaine intentionnalité tout comme l’image du réfugié comme d’une catégorie homogène. 


Sorties de conflit : CLINIQUE DE L’HUMANITAIRE (voie stage) Karen Akoka, Pascale Laborier, Laura Lohéac

Nous expérimentons en 2020/21 l’intégration d’un module « clinique » de l’humanitaire dans notre formation de Master 2 à l’instar de la formation EUCLID à Nanterre et de la formule du learning by doing, déjà largement éprouvée dans d’autres disciplines et dans d’autres pays. Nous proposons aux étudiant·e·s la réalisation d’un travail d’analyse concret dans le cadre de partenariats réalisés avec des associations, ONG, institution ou tout autre type de partenaire. En 2019/20 seront proposés (au choix) : 1/ “advocay report” en partenariat avec le Scholar Rescue Fund ;  2/ analyse sur les chercheurs isolés du programme  PAUSE ; 3/ un diagnostic local d’intégration des réfugiés. Ce travail est réalisé en groupe et co-dirigé par des universitaires et une praticienne. Des rencontres avec des intervenants professionnels dans ce domaine seront proposées afin de préparer et sensibiliser les étudiant·e·s à cette thématique. La formation théorique proposée en science politique donne l’occasion d’une expérience professionnalisante dans un cadre structuré et vise à concilier innovation dans les pratiques et valorisation des savoirs universitaires.


Approches transnationales de la sécurité   Laurent Bonelli 

Première séance : 26 septembre

Ce séminaire propose aux étudiants d’aborder les questions de sécurité sous l’angle d’une sociologie politique de l’international. Il s’agit d’abord d’en finir avec de fausses oppositions, de celle d’un « international » qui pourrait se penser de indépendamment du « national » ou du « local » (et qui serait redevable d’outils spécifiques d’analyse) à celle d’une étanchéité entre acteurs « publics » et « privés », en passant par celle « gouvernements » / « sociétés civiles ». Ce séminaire adopte donc une approche relationnelle et constructiviste de la sécurité. Plusieurs dimensions seront privilégiées : la violence politique et le mobilisations institutionnelles qu’elle provoque ; la sécurité comme mode de fabrication de frontières sociales et spatiales dans les métropoles urbaines ; l’émergence du « crime organisé » comme catégorie d’action publique ; le renseignement comme activité de gouvernement (et ses évolutions récentes avec le développement de la surveillance électronique à grande échelle) ; ou encore l’essor du secteur de la sécurité privée au niveau international. Ces différents aspects sont autant de jalons pour penser un champ de la sécurité.
Ce séminaire, d’une durée hebdomadaire de trois heures, est un séminaire de recherche. Il permettra aux étudiants de se familiariser avec une littérature académique (en français et en anglais), mais aussi de produire une note de synthèse. Cet exercice, mobilisant la constitution de dossiers de presse, de chronologies et l’utilisation de mémoires, de biographies, de rapports administratifs ou parlementaires s’avèrera utile quelle que soit l’orientation postérieure des étudiants.


Action publique

Elisa Chelle et Pascale Laborier

Il s’agit d’un séminaire  comptant pour  un double credit.

Nous proposons dans ce séminaire d’articuler une réflexion méthodologique sur les territoires et les populations en nous appuyant sur des recherches comparatives en sociologie de l’action publique dans une perspective historique.

Les exemples s’appuieront sur les recherches en cours.

Cette année, l’entrée privilégiée sera centrée :

  • sur l’analyse des controverses sur la fabrique des savoirs sur le social; Qu’est-ce que gouverner le social ? Quels savoirs cela requiert-il ? Qu’est-ce qui assure la rationalité de telles politiques publiques ? Autant de questions sur lesquelles il s’agira de réfléchir tout au long de ce séminaire. Nous nous interrogerons sur le rôle des idées dans la conception des politiques sociales, sur les techniques de gouvernement qui en découlent, sur les valeurs et représentations des administrations et des publics qui les sous-tendent. Les thèmes abordés offriront un large panorama des savoirs de gouvernement du social. Gouvernement par la preuve, nouveau management public, rémunération à la performance, ingénieries du social, expérimentation, incitation des pauvres, nudge, assurance santé comportementale… seront autant de voies d’entrée permettant de réfléchir à l’évolution du fonctionnement des États-providences ces dernières années
  • sur la fabrique des réfugiés, mais tout aussi bien leur endiguement. Nous interrogerons les contours de la catégorie, les dynamiques de production de populations potentiellement comprises comme des réfugiés, les stratégies de voilement ou de détournement de leur prise en compte, les dispositifs d’accueil et d’éloignement, etc.

Sociologies des champs : national / transnational , Antonin Cohen

Ce séminaire porte sur les usages multiples de la notion de « champ » dans les sciences sociales. Dans un premier temps, le séminaire reviendra sur la généalogie scientifique de cette notion et son opérationnalisation théorique par des auteurs aussi différents que Bourdieu, Curtis et Zurcher, DiMaggio et Powell, Fligstein et McAdam. Dans un deuxième temps, le séminaire proposera une palette de travaux récents utilisant cette notion pour appréhender des objets aussi variés que le mouvement antipornographie, l’État colonial, le mouvement LGBT, l’industrie du jeu (un choix sera ici proposé aux étudiants en fonction des intérêts et des curiosités). Dans un troisième temps, le séminaire s’intéressera plus particulièrement aux champs « transnationaux », proposant ainsi une réflexion sur l’articulation entre « le national » et « l’international » dans l’état présent de la mondialisation.


Politisation : Le cas des contre mobilisations Annie Collovald

(séminaire commun avec TPP)

Ce séminaire s’inscrit dans la continuité du cours sur l’analyse des mouvements sociaux et des actions collectives. Il s’intéresse plus particulièrement aux mobilisations de groupes réputés réfractaires à l’action collective visible et organisée, généralement situés à droite de l’échiquier politique et appartenant aux fractions sociales aisées ou liées au monde économique. Peu examinées en sociologie politique, ces mobilisations (leur forme, leur temporalité, leur répertoire d’action) sont pourtant centrales pour comprendre à la fois la formation de « causes réactionnaires » ou « conservatrices » perturbatrices de l’ordre démocratique et un des ressorts de la dynamique des mobilisations « progressistes ». Leur analyse permet également d’éclairer des modes d’entente, des formes de plaidoyers et des mécanismes d’apprentissage de compétences politiques très intrigants au regard de ce qui a été mis en évidence pour les mobilisations des groupes défavorisés. Le programme et les modes dévaluation seront donnés lors du premier cours.


Science, Expertise, and Power: Postcolonial Perspectives  Marielle Debos

The seminar offers an introduction to the postcolonial scholarship. It does this by exploring the production and circulation of knowledge, science, expertise about and in the Global South. The seminar is divided into two units. With the first unit, we will explore the de/postcolonial and feminist thought from a variety of theoretical perspectives. Where is knowledge produced and by whom? What is the place of South-based scholars? Of female scholars from the South? What does it mean to “decolonize” methodologies and the curriculum? What is an ethical research? The second unit is thematic. We will pursue our analysis of the politics of knowledge production by focusing on some prominent concepts of international aid. When were notions such as “development”, “poverty”, or “failed states” construed? By whom? What are the assumptions and central arguments underlying international development and humanitarianism? In contrast with the mainstream narrative that portrays the Global South as a place without science nor technology, we will consider it as a source of conceptual as well as technological innovation. We will also see how postcolonial spaces provide us with crucial insights into the workings of the world at large.


Action publique, populations et territoires Béatrice Hibou, Patrice YENGO et Pascale Laborier

Nous proposons dans ce séminaire d’articuler une réflexion méthodologique sur les territoires et les populations en nous appuyant sur des recherches comparatives en économie politique et en sociologie de l’action publique dans une perspective historique. Les exemples s’appuieront sur les recherches en cours menées dans les espaces sub-sahariens, maghrébins et européens. Cette année, l’entrée privilégiée sera centrée sur la fabrique des réfugiés, mais tout aussi bien leur endiguement. Nous interrogerons les contours de la catégorie, les dynamiques de production de populations potentiellement comprises comme des réfugiés, les stratégies de voilement ou de détournement de leur prise en compte, les dispositifs d’accueil et d’éloignement, etc.

Programme de l’année 2018-19 VdefSéminaire HBPLPY


Pouvoir et élections:   Fronts et Frontières du Politique  Éric PHÉLIPPEAU

Ce séminaire Fronts et Frontières du Politique part du constat partagé que la politique forme un univers relativement autonome à l’intérieur du monde social mais dont les frontières sont continuellement l’enjeu de luttes de définitions et de négociations entre de multiples acteurs travaillant à leur politisation comme à leur dépolitisation. L’attention pour la construction sociale et historique de la politique a naturellement privilégié les formes et les lieux les plus légitimes de cette activité en délaissant quelque peu ses marges et ses frontières. Ce séminaire tente de comprendre la variété des formes historiques qu’adopte la politique et la manière dont ce que l’on appelle « la politique » se distingue d’autres activités sociales. En mobilisant les outils de l’histoire et de la comparaison, le séminaire mettra l’accent sur les opérations et les mécanismes de délimitation de la politique, sur l’apparition et le développement de systèmes d’incompatibilité (d’ouverture et de clôture) gouvernant les différentes positions du jeu politique. Il portera une attention particulière aux possibilités de cumul de responsabilités politiques, électives ou non. Il s’attachera à apprécier comment ces rôles politiques peuvent être combinés ou non avec l’exercice d’activités professionnelles et à la façon dont des passerelles (revolving door) sont susceptibles ou non d’être dessinées entre le champ politique et d’autres sphères jouxtant ses limites. Il envisagera enfin la redéfinition des frontières du politique en réfléchissant à la combinatoire complexe des intérêts, et des conflits d’intérêts, qui en façonnent également les contours. En ce sens, ce séminaire s’inscrit dans une démarche comparative qui vise à souligner pleinement la « production sociale de la politique, de ses enjeux, de ses règles et de ses représentations » (Lagroye, 2003).


Violences politiques et société   Gérôme Truc

Ce séminaire explore les rapports entre violences politiques et société suivant trois axes d’investigation principaux : les rapports de la société civile à la violence, les mobilisations de ceux qui en sont victimes et l’action des pouvoirs publics à l’encontre de cette violence, notamment en matière de politique mémorielle. La réflexion se centrera plus particulièrement sur le cas des attentats djihadistes perpétrés dans les sociétés occidentales, qui seront étudiés dans une perspective comparative et interdisciplinaire, combinant les apports de la sociologie, de la science politique, de la psychologie, ou encore de l’étude des médias. Une sélection de publications (essentiellement en anglais), mêlant des études classiques ou des recherches en cours, sera ainsi proposée aux étudiants en début de séminaire, et chaque séance s’organisera autour de la discussion collective de l’une d’entre elles (dont la lecture préalable sera par conséquent un prérequis obligatoire). En même temps qu’on dressera ainsi un état des savoirs en la matière, on revisitera au fil des séances de grandes questions sociologiques : le conflit, la cohésion sociale, le rapport à la mort, l’influence des médias, la mémoire collective, etc.


Droites extrêmes en Europe  Frédéric Zalewski

 Les succès électoraux et sondagiers du Front National en France prennent place dans un contexte plus large de renouveau des droites extrêmes en Europe. Nombre d’entre eux sont devenus familiers du grand public, grâce à la généreuse couverture médiatique dont eux-mêmes ou leurs leaders ont bénéficié (que l’on pense ici, par exemple, au cas autrichien du FPÖ et de son défunt chef, Jörg Haider). Ces partis ont été regroupés sous le label de new radical right parties par la littérature internationale, indiquant par là le questionnement qu’ils adressent aux catégories biens constituées de la science politique. L’objectif de ce séminaire est double : 1) apporter des éléments de connaissance factuelle sur ces partis politiques, conduisant notamment à interroger leur mouvement de professionnalisation politique et de renouvellement idéologique à partir des années 1970-1980 ; 2) aborder de façon critique la littérature qui leur est consacrée. Les approches dominantes conservent en effet, certes à des degrés variables, une optique libérale faisant de ces partis une déviance de la démocratie, mais négligeant entre autres d’interroger les effets politiques élargis de la « révolution conservatrice » à l’œuvre dans les démocraties occidentales depuis les années 1980.



Modules obligatoires

=>  voie mémoire de recherche, préparation aux méthodes de sciences sociales

=> voie stage, rencontres avec des professionnels



Enseignements en langues étrangères

Vous avez le choix entre un séminaire proposé par notre Master (A. Simonin) ou un enseignement pour non spécialistes dans le département de langue étrangères (dans ce cas prendre contact avec ce département dès le début du mois de septembre afin de passer les tests en temps voulu et de signaler votre choix à Sophie Trabon)


Atelier de lecture en Langues étrangères – Cet atelier se propose de familiariser les étudiants à la lecture de sciences sociales en anglais. Anne Simonin 

Ce séminaire se propose d’explorer, en privilégiant une approche bilingue (visionnage de documents en anglais, exposés oraux des étudiants en anglais si possible ou en français) les questions d’actualité du monde anglo-saxon, les États-Unis et le Royaume-Uni en particulier. Le but recherché est de faire participer activement les étudiants, en essayant de « décomplexer » le rapport à la langue anglaise et en vue d’acquérir en huit séances une certitude : en disposant des bases d’une grammaire élémentaire, en s’efforçant d’enrichir son vocabulaire, tout le monde peut parler anglais. Et il vaut mieux parler un anglais imparfait que rester silencieux en étant paralysé par une impossible perfection. Une maîtrise correcte de l’anglais, en particulier à l’oral, est aujourd’hui indispensable dans la recherche comme dans les filières de professionnalisation. Les étudiants de Master disposent de ces bases que ce séminaire cherche à renforcer. Les sujets traités sont des sujets de l’actualité la plus immédiate, y compris polémique afin de favoriser les jeux de rôle et l’exposition de points de vue différents mais toujours argumentés en raison, mobilisant les références de sciences politiques, de philosophie, de littérature, de cinéma etc. propres à chaque intervenant. Un dossier de presse en langue anglaise est remis d’un séminaire sur l’autre. Le contenu de ce dossier fait l’objet d’un exposé oral de dix minutes présenté par deux groupes d’étudiants à chaque séance. La note est collective. L’important est d’amorcer une  progression dans le maniement de la langue anglaise, certes, mais aussi dans la maîtrise des techniques de plan, de fluidifier la présentation orale et d’éprouver le bénéfice du travail en commun. Le contrôle est continu, fonction de la présence régulière, de la participation active, volontaire et réitérée aux deux présentations orales de dix à quinze minutes qui ont lieu à chaque séminaire. Un dossier de presse constitué par chaque groupe d’étudiant avec un résumé de deux pages en anglais est demandé à la fin du séminaire et se voit attribué une note qui participe à la notation globale de l’étudiant.

Pour tout renseignement complémentaire : anne.simonin@ehess.fr



Ouverture d’enseignements de spécialisation d’autres départements sur justification du parcours


Gestion des collectivités territoriales (GCT)


Politique de la ville   Thomas Kirszbaum

Ce séminaire propose aux étudiants une réflexion sur la politique de la ville, appréhendée dans une double perspective historique et comparative. Il s’agit tout d’abord de replacer le « problème des grands ensembles » dans une histoire longue de l’habitat populaire et de montrer comment les objectifs et instruments de la politique de la ville, née en réponse à ce problème, ont évolué au fil du temps. La question française des « banlieues » est n’étant pas isolée, la seconde partie du séminaire sera consacrée à une comparaison avec les États-Unis. Seront successivement évoquées : la ségrégation spatiale des minorités, la quête de « mixité » dans à travers les politiques de rénovation urbaine, la participation des habitants dans les politiques urbaines des deux pays.


Cultures et territoires Emmanuel Wallon

Après avoir rappelé les fondements de l’action publique dans le domaine culturel, le séminaire procède à une analyse en détail de la répartition des compétences entre les collectivités, selon les disciplines et les missions. Arguments identitaires à l’échelle d’un territoire, stimulants dans la concurrence économique entre les villes, ou encore instruments d’une ambition plus globale ? Les politiques culturelles communales et intercommunales, départementales et/ou régionales sont questionnées dans leurs principes, leurs objectifs, leurs méthodes, leur financement et leurs effets, à travers des exemples et des enquêtes.

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 Droit public / Parcours Droits de l’Homme


Protection internationale des droits de l’homme : fondements et principes Myriam Benlolo-Carabot et Stéphanie Hennette Vauchez

Ce cours se présente comme un cours approfondi relatif au droit international des droits de l’Homme (DIDH); il est attendu des étudiant-es qu’ils fassent le travail d’acquisition des connaissances techniques à titre préparatoire, afin que les discussions et échanges en cours permettent le développement d’analyses critiques originales. Il inclut un retour réflexif et historique sur les acteurs et les conditions de naissance du DI et du droit européen des DH, ses principes fondateurs (la place de l’individu en droit international, la juridictionnalisation du edroit international …), ses méthodes (l’interprétation en droit international et européen),  et son efficacité (quelle autorité, quels modes d’exécution du DIDH? Quelles similitudes / différences entre les niveaux de protection régionaux et universel des DH ?). Le cours se termine par quelques séances thématiques (le droit à une nationalité en DIDH; le genre dans le droit européen des droits de l’Homme…) qui permette de rassembler, autour d’une question particulière, l’ensemble des perspectives d’analyse critique éprouvées durant le cours.


Droits et santé de la bioéthique   Tatiana Gründler et Stéphanie Hennette-Vauchez

Le cours de droit de la santé et de la bioéthique vise à inviter les étudiant-es à réfléchir à la manière dont des concepts centraux et parfaitement classiques du droit (le consentement, par exemple) sont affectés et altérés par le développement du droit de la santé et de la bioéthique. Ainsi, après une séance de cadrage qui rappelle à chacun-e les sources et grands chapitres du droit de la bioéthique, quelques séances sont consacrées à des grandes problématiques transversales: libertés de circulation (« tourisme bioéthique »), le droit et le fait (à travers, notamment, la question de la GPA: quelle réponse du droit face à une pratique sociale souvent interdite, mais en expansion?), nécessité médicale et atteinte à l’intégrité corporelle (cf. par ex., l’actualité des questions juridiques autour de la circoncision). Enfin, plusieurs séances sont consacrées à des questions spécifiques: avortement, transplantation d’organes, fin de vie…


Droits de l’asile et de l’immigration Serge Slama

« Le droit des étrangers et de l’asile est une matière en perpétuelle évolution. Elle obéit néanmoins à un certain nombre de constantes en étant tiraillée entre le droit et la politique, entre les exigences du respect des droits de l’homme et les tentations souverainistes et protectionnistes des Etats. C’est aussi une matière qui relève de plus en plus de règles et jurisprudences internationales et européennes, particulièrement celles de la Cour de justice de l’Union européenne et de la Cour européenne des droits de l’homme. En droit interne, ce droit a longtemps été caractérisé par une situation « d’infra droit », dépendant essentiellement des circulaires et pratiques administratives avec un contrôle juridictionnel quasi-inexistant. Toutefois depuis le début des années 1980 les interventions du législateur sont de plus en plus fréquentes (une loi tous les deux ou trois ans, en fonction des alternances politiques) et les textes légaux et réglementaires se sont multipliées (au point qu’un Code – le CESEDA – a été créé en 2005). 
Le cours sera essentiellement orienté sur la dimension contentieuse du droit des étrangers. Le contentieux des étrangers représente en effet une part significative de l’activité des juridictions. De nombreux étudiants issus des formations de M2 en droits de l’homme exercent une activité dans ce secteur (comme avocat, au sein d’ONG ou d’organisation internationales, comme magistrats ou au sein de l’administration). Dans une démarche clinique, il s’agira à partir de dossiers concrets de dégager des stratégies de défense des étrangers et des demandeurs d’asile aussi bien devant les juges administratifs, judiciaires, mais aussi devant le Conseil constitutionnel, la CJUE ou la Cour EDH.  L’étude de ces cas contentieux permettra de dégager les traits saillants de la matière et ses principales évolutions »
Voir aussi Centre de recherche et d’études sur les droits fondamentaux (CREDOF) et Blog Combats pour les droits de l’homme (CPDH

Master Langues, littératures et civilisations étrangères 

Spécialité : Cultures politiques et sociétés d’Europe centrale et orientale

Institutions, politique et gouvernance Russie et Etats post-soviétiques Jean-Robert Raviot

Ce cours-séminaire vise à fournir les outils fondamentaux de l’analyse des institutions politiques, administratives et économiques de la Russie et des Etats post-soviétiques. 

jeudi 12h-13h30 contactez Jean-Robert Raviot <jrraviot@gmail.com>

 


Sociétés, identités et mobilisations dans l’espace post-soviétique Ioulia Shukan et Anne Le Huérou

Ce cours porte sur l’analyse du changement social (situation démographique, migrations, nationalisme et xénophobie, inégalités sociales et stratégies d’adaptation des populations), ainsi que des formes de mobilisations collectives (identitaires, politiques ou sociales) dans les États issus de la décomposition de l’URSS. Son objectif est de permettre aux étudiants de porter un regard informé et analytique sur les sociétés post-soviétiques et leurs pratiques. 

jeudi 15h10-17h10 contactez Anne Le Huérou <alehuerou@parisnanterre.fr>  Ioulia Shukan <ioulia.shukan@gmail.com>

Géopolitique de la Russie  Jean-Robert Raviot

Ce cours vise à fournir les outils de l’analyse géopolitique à mettre en œuvre pour étudier les espaces post-soviétiques, avec une attention particulière pour la Russie, du point de vue économique, politique, sécuritaire, démographique, énergétique et environnemental, ainsi que leur insertion dans l’espace global et les relations internationales contemporaines. Enseignement magistral mutualisé avec le cursus de Master Géopolitique (Université Paris VIII Saint-Denis), assuré sur le campus de l’Université Paris VIII


 


Syllabus des séminaires 


Réunion de rentrée 2019/2020

La réunion de rentrée du Master 2 SP/SPI aura lieu le jeudi 5 Septembre  2019. Un pot d’accueil est prévu en fin de séance.

Votre emploi du temps est consultable en ligne et en temps réel sur votre Espace numérique de Travail

semaines du 9 au 21 septembre. Modules méthodologie pour la voie recherche (http://sciencepolitique.u-paris10.fr/modules-recherches/) ou « professionnels » (http://sciencepolitique.u-paris10.fr/masters-2/m2-spi/modules-pro-du-master-spi/).

– à partir du 23 septembre  octobre : première séance des seminaires

Vacances de la Toussaint : 28 octobre au 3 novembre 2019

Vacances de fin d’année : 23 décembre au 6 janvier 2020

Semaine de révision : 20 janvier au 25 janvier 2020

Examens du 1er semestre de la 1ère session : 27 au 31 janvier 2020

Date limite remise des travaux pour les séminaires : 31 janvier 2020

Début des stages ou modules écriture recherche : 3 février 2020

Vacances d’hiver : 17 février au 23 février 2020

Vacances de printemps : 13 avril au 19 avril 2019

Jury session 1. Du mardi 1erseptembre au vendredi 11 septembre 2020

Examens de la 2ème session (rattrapage). Du lundi 12 au vendredi 23 octobre 2020

Jury session 2. Lundi 26 octobre au vendredi 30 novembre 2020

DATES DES RENDUS DES TRAVAUX

Rendu des mémoires de recherche et rapports de stage 1ere session: lundi 24 aout

Rendu des mémoires de recherche et rapports de stage 2eme session: vendredi 9 octobre

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Réunion de rentrée 2018/2019

La réunion de rentrée du Master 2 SP/SPI aura lieu le Lundi 17 Septembre  2018 – salle  Bât F. Un pot d’accueil est prévu en fin de séance.

Début des enseignements du premier semestre : le 18 septembre 2018

Votre emploi du temps est consultable en ligne et en temps réel sur votre Espace numérique de Travail (https://ent.u-paris10.fr/)

– semaines du 18 au 30 septembre. Uniquement les enseignements dans le cadre des modules méthodologie pour la voie recherche (http://sciencepolitique.u-paris10.fr/modules-recherches/) ou « professionnels » (http://sciencepolitique.u-paris10.fr/masters-2/m2-spi/modules-pro-du-master-spi/).

– à partir du 1er octobre : première séance des enseignements

Vacances de la Toussaint

Du lundi 29 octobre au dimanche 4 novembre 2018

Vacances de fin d’année

Du lundi 24 décembre au dimanche 6 janvier 2019

semaine de révision

du lundi 14 au samedi 18 janvier 2019

Examens du 1er semestre de la 1ère session

Du lundi 21 janvier au samedi 25 janvier 2019

DATES DES RENDUS DES TRAVAUX

Rendu des mémoires de recherche et rapports de stage 1ere session: lundi 26 aout

Rendu des mémoires de recherche et rapports de stage 2eme session: jeudi 10 octobre


Présentation des enseignements 2019/20

conseils M2 recherche 220152016

consignes-pour-le-rapport-de-stage-m2


Débouchés et secteurs professionnels

  • Secteurs d’activité
    • Institutions d’enseignement supérieur et de recherche
    • Services d’études, d’analyse et de prévision des institutions nationales, internationales ou des grandes organisations non gouvernementales (ONG)
    • Sociétés d’études et de conseil
    • Presse généraliste et spécialisée
  • Métiers
    • Enseignant-chercheur et chercheur
    • Chargé-e d’étude pour des administrations publiques, des institutions internationales ou des ONG
    • Chargé-e d’étude ou d’enquêtes pour des cabinets de conseil
    • Journaliste

Admission

Niveau de recrutement: Bac + 4

Pré-requis

Être titulaire du Master I ou d’autres parcours étudiants équivalents ( M1 de sciences humaines et sociales, quatre années accomplies d’Institut d’études politiques) sous réserve des compléments de formation qui peuvent être demandés à l’étudiant lors de leur formation.

Les étudiants qu’ils soient en formation initiale français ou étrangers mais aussi les professionnels en formation peuvent se porter candidat à cette formation à la recherche par la recherche.

Conditions d’admission

Étude du dossier par les responsables de la formation et procédure de sélection.

La lettre de motivation doit préciser la voie choisie et le projet de recherche/professionnel.

Capacité d’accueil : 40 étudiants


S’inscrire en thèse à Nanterre

Recherche de financement de thèse


Recherches collectives 


ARCHIVES

Présentation des enseignements recherche 2014/15